[1/4 de finale PO] ASVEL - MSB

Voici la présentation du match:

L'utilisation du qualificatif "éventuelle" semble avoir été filtré au niveau de ton analyse de l'intention ou non du journaliste de considérer la qualification comme acquise
En fait, telle que la phrase est tournée tu ne peux rien déduire de son opinion... la question est juste factuelle.

L'interview complète... même s'il y a sans doute un peu de langue de bois, TP ne semble pas enchanté de croiser le MSB en quart :

Le président de l’Asvel a confirmé au « Progrès » que Zaccharie Risacher, le plus grand espoir du basket Français (18 ans), après Victor Wenbanyama, a décidé de la quitter alors que T.P voulait construire l’équipe de la saison prochaine autour de lui, De Colo et Lauvergne. Mais annonce qu’il ne lui en veut pas.

Tony Parker, la saison régulière vient de se terminer. Quel bilan en faites-vous ?
Comme d’habitude, nous sommes montés en puissance quand la saison d’Euroligue s’est terminée. Les choses sérieuses commencent.

Il est décidément compliqué d’enchaîner les deux compétitions…
Oui, mais nous prenons de l’expérience, nous essayons de progresser chaque saison et elle va nous servir.

Sans la sanction de la LNB, l’Asvel aurait terminé deuxième. Êtes-vous en colère ?
Non, c’est de l’histoire ancienne. Nous passons à autre chose.

Votre troisième place sous-entend que vous n’auriez pas l’avantage du terrain lors d’une éventuelle demi-finale contre Boulogne-Levallois…
De toute façon, il faut battre tout le monde pour être champion et les équipes qui sont titrées gagnent à l’extérieur, ce que nous avons déjà fait.

Des clubs ont mené une fronde contre l’Asvel dans ce dossier. Êtes-vous en colère contre eux ?
Non. Moi, je pense à l’avenir du basket français. Il faut aller de l’avant, être positif. Le plus important, c’est le basket français. Nous devons continuer à progresser et essayer d’avoir des droits TV intéressants. Il faut se concentrer sur l’intérêt général. C’est le plus important.

L’Asvel est à 0-5 contre Monaco cette saison. Le quadruplé est-il toujours envisageable ?
Oui, bien sûr ! Pour l’instant, Monaco ne nous a pas battus en playoffs. Ensuite, on sait très bien que Monaco est très, très fort, part archi-favori, mais c’est ce qui fait la beauté du sport. Tout est possible.

Avez-vous vécu le moment le plus difficile de votre carrière de président lors des finales de coupes de France à Bercy le 22 avril ?
La finale de l’an dernier contre Bourges (0-3, NDLR) a quand même piqué ! J’étais forcément déçu, parce que je suis un compétiteur, mais on sait que pour gagner il faut passer par de telles périodes. J‘espère que nous allons apprendre de cette journée.

Comment voyez-vous l’affrontement contre Le Mans ?
Je pense que nous nous sommes pris la pire équipe en quart de finale ! Le Mans est très, très dangereux, joue très bien et a un très fort joueur avec Morgan. J’aime bien cette équipe. Il va falloir faire attention et la prendre très au sérieux.

Avez-vous hâte que les quarts de finale se disputent en cinq manches ?
Oui ! On y travaille à la ligue et le public est demandeur. Les gens adorent les play offs ! Autant leur donner le plus de matches possible.

Cela sous-entend une élite à seize clubs…
On y va l’an prochain.

Mais des clubs souhaitent rester à dix-huit…
Je pense que l’avenir, c’est d’être seize, voire quatorze. Les gens veulent voir des matches de qualité, qui comptent, de haut niveau.

Si vous allez en finale Joffrey Lauvergne pourrait-il la disputer ?
Joffrey va très, très bien, mais je pense que ce serait un trop gros risque. Joffrey a encore deux ans de contrat chez nous et, pour l’instant, je ne serais pas pour. Il est trop important pour nous à l’avenir.

Zaccharie Risacher va-t-il quitter l’Asvel (il est annoncé à Bourg ou à Ulm, en Allemagne, NDLR), comme le site « BeBasket » l’a annoncé vendredi ?
Oui.

Ce qui n’était pas du tout prévu, puisque vous aviez annoncé dans « Le Progrès », le 2 avril, que vous vouliez construire autour de lui, Nando De Colo et Joffrey Lauvergne.
C’est la vie.

Êtes-vous déçu ?
Oui, bien sûr, mais je respecte sa décision.

Est-ce un mauvais coup, pour l’Asvel, un an après le départ de Victor Wenbanyama et, accessoirement, celui de Matthew Strazel ?
Nous nous en remettrons.

Est-ce que cela peut fragiliser votre frère, que l’entourage de Zaccharie semble égratigner, comme celui de Wenbanyama ?
Non.

Les jeunes ne veulent-ils pas aller trop vite aujourd’hui ?
Je n’ai pas envie de rentrer dans ce débat.

Êtes-vous déçu que ces jeunes Français vous quittent, alors que vous n’avez cessé de les mettre en avant depuis votre arrivée à la présidence de l’Asvel ?
Je respecte la décision des jeunes. Et cela ne changera pas ma mentalité et tout mon investissement dans le basket français et envers eux.

Que pouvez-vous dire sur le fait que Victor Wenbanyama va probablement porter le maillot des Spurs, qui vous est si cher ?
C’est énorme. Je suis trop content pour lui, les Spurs et San Antonio. Le maire et Pop (Gregg Popovich) m’ont appelé pour m’en parler. C’était son destin. Et Pop va venir à notre demi-finale si nous nous qualifions et que nous affrontons Boulogne.

Que faut-il penser de l’annonce, par BeBasket, de la possible arrivée de FedCom, actionnaire majoritaire de l’AS Monaco, à l’Asvel ?
FedCom ne deviendra pas sponsor de l’Asvel. Par contre, il y a un intérêt de Skweek (plateforme créée par Fedcom, NDLR), qui veut tout mettre en œuvre pour développer le basket français. Nous avons des discussions, mais rien n’est signé.