MSB-VENTSPILS (Poule de BCL 2018-2019)

Après avoir reçu une gifle à Nanterre, le MSB disposait d’un match de BCL contre Ventspils, champion en titre de Lettonie, pour se reprendre. L’état de forme de Mickael, la capacité du collectif à défendre dur et le fonctionnement de l’axe 1-5 étaient les principales préoccupations des Manceaux qui pouvaient pourtant revenir à égalité avec leur adversaire du soir en cas de succès…

                             

Dans une salle d’Antarès seulement aux trois-quarts pleine, les visiteurs prenait l’ascendant par Gulbis : 0-2. Mickael répondait par un tir primé : 2-3. Drame prenait l’avantage dans la raquette : 3-4. Cameron, puis Lomazs en échec, le MSB égarait le ballon et Arledge faisait admirer sa technique : 3-6. Cam retournait au charbon : 5-6. Will relayait Richard et s’illustrait aussitôt par un contre. Terry en échec, Antoine rattrapait l’affaire et passait un majoré : 8 partout ! Suite à un jaillissement de Mickael, Terry manquait la finition. Blaus, Mickael et Gulbis rivalisaient de maladresse. Will se faisait soulager du ballon, sans que Gulbis puisse en profiter, puis Mickael expédiait sa seconde brique de suite. Arledge lui donnait la leçon, mais Antoine ripostait dans le même registre : 11 partout. Blaus dépossédé du cuir, Valentin, qui venait de remplacer Mickael, servait Cam : 13-11. Beane à la peine, Will s’offrait un panier garni, avant de gâcher son bonus : 15-11. Sur la ligne, Drame, à 1/2, venait en aide à Berzins : 15-12. Sur un superbe reverse de Cam, le MSB reprenait un peu d’air : 17-12. Mister Beane à la peine, Valentin se montrait précieux : 19-12. Roberts Štelmahers rappelait ses hommes, ce qui avait pour effet de réveiller Berzins : 19-15. Valentin, puis Antoine en échec, le même Berzins se voyait accorder, assez généreusement, un panier, sans doute parce que Will aurait frappé contre la planche alors que le ballon était encore en l'air. Antarès maugréait : 19-17. Demetrius relayait Terry et Petr Cam. Si Petr entrait vite dans la partie (+ 2), Arledge poursuivait son sans-faute : 21-19. Les derniers efforts de Will et de Jakovits demeuraient vains.
Les Tangos avait fait un petit écart, mais le temps morts de leur coach avait ranimé leurs adversaires. La rencontre restait indécise.


De retour sur le parquet, Richard signait un 2/2 aux lancers : 23-19. Arledge poursuivait sur sa lancée : 23-21. Demetrius héritait d’une passe magnifique de Richard : 25-21. Concentré, Arledge passait un triple : 25-24. Le tir de Petr, dans le corner, avortait, faute de rythme. Petr se rachetait en contrant Jakobits. Lomazs ayant écopé d’une antisportive, Antoine signait un 2/2, avant de céder sa place à Mickael : 27-24. Valentin enfonçait le clou : 29-24. Gulbis piochait, tandis que Valentin, bien positionné derrière l’arc, corsait l’addition : 32-24. Les Lettons ayant fait faute sur le rebond, la possession restait mancelle et Petr se payait un panier & one pour couronner la série : 35-24. Le coach balte stoppait la rencontre. Valentin, à son tour, héritait d’une antisportive, mais Lomazs se contentait d’un modeste 1/2 : 35-25. Dans la foulée, Freimanis, Berzins et le même Lomazs gaspillaient des munitions. Demetrius et Valentin permutaient avec Terry et Antoine. Petr et Beane bombardaient sans réussite. Mickaêl, cependant, égarait la balle et Lomazs, au buzzer, plantait un majoré : 35-28. En attaque, Richard demeurait stérile. Cam relayait Petr. Ventspils cafouillait, mais Richard ne parvenait pas à contrôler une passe trop appuyée. Le pivot du MSB se rachetait en contrant Drame, qui prenait pourtant son propre rebond et provoquait la faute. Coach Bart interrompait les hostilités. Drame à 1/2, Will suppléait Richard : 35-29. Cam en échec, Gulbis relançait les siens : 35-31. Antoine, à trois points, éteignait l’incendie : 38-31. Gulbis manquait sa réplique. Will laissait encore un de ses jets en route : 39-31. Petr remplaçait Terry. Dramatique en dribble, Drame abandonnait le cuir. Antoine et Arledge en échec, Cam entrait un tir improbable avec l’aide de la planche, avant de contrer... Arledge : 41-31. Dans la peinture, Will prenait le dessus : 43-31. Arledge cherchait un second souffle. Cam contré, Beane sortait de l’ombre : 43-33. Ventspils étant dans la pénalité, Antoine provoquait la faute, mais se contentait d’un petit 1/2 : 44-33. Will captait le rebond et ratait son tir, bientôt imité par Michaël, mais finissait par s’imposer : 46-33. Beane réduisait alors l’écart : 46-35. Michaël tentait l’impossible à la dernière seconde.
Longtemps bloqués à 35 points, les Tangos avaient su se remobiliser pour trouver des solutions. Plus adroits (52% vs 42) et largement devant à l’évaluation (56 vs 41), ils paraissaient en bonne voie (Q2 : 25-16)…


Une interception de Will et un nouveau triple d’Antoine douchaient les velléités de révolte des Lettons : 49-35. Cependant, Gulbis repartait à l’assaut (+ 2) et profitait d’un lay-up manqué de Will pour enchaîner à trois points : 49-40. Will, Gulbis, puis Lomazs à la peine, Terry, dans la raquette, entrait un joli drop shot : 51-40. Un triple de Johnson attirait l’attention : 51-43. Will, à trois fautes, permutait avec Richard. Si Johnson se montrait trop gourmand, Lomazs, de loin, trouvait la mire à trois points : 51-46. Impérial dans l’exercice, Antoine ne se laissait pas impressionner : 54-46. Lomazs en perdait son sang-froid. Antoine permutait avec Valentin. Cam tentait un tir lointain, sans réussite. Blaus en échec, tout comme Valentin, Johnson laissait un jet en route : 54-47. Michael à la peine, Lomazs soutenait l’effort des siens : 54-49. Antoine relayait Mickael. Si Cam restait régulier (+ 2), ce n’était pas le cas de Lomazs : 56-49. Richard trouvait Antoine : 58-49. Inaltérable, Arledge, se payait un panier garni (2 +1) : 58-52. Heureusement, Antoine servait Richard pour lui rendre la monnaie de sa pièce (2 +1) : 61-52. Lomazs, puis Berzins en échec, les Manceaux perdaient la possession, mais Drame, sur une faute offensive, la leur rendait. Richard ratait deux tirs de suite, Lomazs n’ayant pas fait mieux dans l’intervalle. Appuyé sur Terry, Antoine, sans doute touché aux adducteurs, cédait sa place à Petr sous les applaudissements. Beane, puis Valentin, se montraient maladroits, mais Beane insistait, malgré Terry, et obtenait le & one : 61-55.
Poussés dans leurs retranchements, les Sarthois, privés d’Antoine, voyaient les Lettons revenir sur leurs talons (Q3 : 15-20). Will et Richard rataient des paniers faciles, Michaël ne semblait pas au mieux et, malgré tout, Demetrius demeurait inexplicablement sur le banc. Dans les tribunes, une légère inquiétude se propageait…


Après une faute offensive de Richard, le public serrait les dents, mais la cible de  Berzins se dérobait. Michaël lançait Petr : 63-55. Arledge reprenait du service, sur un tir longue portée : 63-58. Petr, puis Terry en échec, Arledge ratait l’opportunité de ramener les siens tout près des Manceaux. Valentin en profitait pour reprendre un peu d’air : 65-58. Lomazs en échec, Richard projetait le ballon jusque dans la raquette adverse. Mickael la réceptionnait, manquait son lay-up, mais Terry, qui avait suivi, fermait le couvercle : 67-58. Nouveau temps mort pour les Lettons. Cam remplaçait Terry et Will Richard, désormais à quatre fautes. Johnson poursuivait sur son élan du précédent quart temps : 67-60. Cam en échec, Valentin héritait du ballon et plantait un triple salvateur : 70-60. Ventspils confondait alors vitesse et précipitation, de sorte que Mickael retrouvait Valentin, en pleine confiance derrière la ligne : 73-60. Le public, ravi, acclamait son héros. Štelmahers s’efforçait de recoller les morceaux. Will signait sa quatrième faute, au bénéfice d’Arledge, à 2/2 : 73-62. Dans la peinture, Mickael prenait ses responsabilités : 75-62. Terry remplaçait Valentin, qui tirait la jambe… Demetrius restait scotché sur le banc. Johnson grappillait deux jets : 75-64. Cette fois, Mickael enfilait le costume du héros et envoyait un missile : 78-64. Berzins et Terry se rendaient la politesse : 80-66. Lomazs baissait en intensité. Will arrachait le rebond, transmettait à Mickael qui lançait Petr pour un dunk à une main spectaculaire : 82-66. Antarès jubilait, d’autant que Valentin revenait sur le parquet, à la place de Terry. Juskivicius à 1/2, Mickael appuyait sur l’accélérateur : 84-67. Arledge et Cam aspiraient maintenant au repos. Gulbis donnait l’exemple à ses partenaires (+ 2), mais Mickael, derrière l’arc, démontrait qu’il était toujours Juice : 87-69. Le public saluait comme il se doit ce finale de toute beauté ! À 1’29 de la sirène, Gulbis ne lâchait pas : 87-71. Valentin en avait encore sous le pied : 89-71. Berzins en échec, Lomazs plantait un triple opportuniste : 89-74. À deux mains, Petr écrasait un dunk féroce : 91-74. Si Arledge avait le mot de la fin, le MSB l’emportait 91-76.


Au terme d’un match plutôt maîtrisé (Q4 : 30-21), les Manceaux, nettement plus adroits (55% vs 41), empochent leur deuxième victoire en BCL. Si Antoine (25 pts/0 rb/3 pds pour 22 d’éval), très en verve à trois points, est le MVP de la soirée, six autres joueurs tangos enregistrent des évaluations à deux chiffres : certes, Richard (5/11/3/17) et Will (7/9/2/13) n’ont pas beaucoup marqué, mais ils ont fait la loi dans la raquette, bien secondés par un Petr (11/5/1/17) remarquable de sobriété ; de son côté, Valentin (17/3/2/15) a pris le relais d’Antoine sur les tirs longue distance, en seconde mi-temps, tandis que Mickael, d’abord en retrait, (13/0/6/10) recouvrait ses moyens dans le money time et que Terry (6/6/0/11) retrouvait son rôle de couteau suisse. Sans doute ménagé par Éric, Cameron (10/2/1/8 ) n’a pas non plus démérité. Reste le cas de Demetrius (2/0/0/2), entré quelques minutes dans le deuxième round, puis cantonné sur la touche : même si certains forumeurs imaginent déjà son remplacement imminent, selon des sources concordantes, il serait légèrement souffrant, tout simplement, ce qui expliquerait qu'il ait été ménagé. À voir... Espérons en tous cas qu’Antoine et lui se remettront promptement, car, samedi prochain, ce sera la SIG s’un certain Youssoupha Fall que les Sarthois devront affronter…

Comme d'habitude, superbe compte-rendu