MSB-BANDIRMA BANVIT (Poule de BCL 2018-2019)

Défaits en BCL, défaits en Jeep Elite, défaits à l’extérieur comme à domicile, pour les Manceaux, toujours privés de Cameron, l’entrée dans l’hiver est rude. Pourtant, l’écart de points avec leurs adversaires n’est jamais très important et, dimanche dernier, ce n’est qu’après une prolongation et un fâcheux concours de circonstances que les Palois l’ont emporté, d’un tout petit point, dans leur Palais des sports. Alors, comment faire pour que l’équipe joue mieux ? se demandait Coach Bart dans la presse, en ce début de semaine. Le retour en forme de Will, le réveil de Juice, la montée en puissance de Richard… certains frémissements récents laissaient bel et bien entendre que la tâche n’était pas insurmontable. Pour poursuivre leur parcours européen, en tous cas, les Tangos n’avaient plus le choix : en ce mardi soir, il leur fallait impérativement battre Banvit !

                             

Si Antoine manquait sa première tentative, Richard veillait au grain : 2-0. Ulusoy à la peine, Neal profitait des largesses de la défense pour planter un triple : 2-3. Michael débordait son vis à vis et obtenait le & one, sans le transformer : 4-3. Les Turcs ayant égaré le ballon, Michael passait un majoré de la meilleure eau : 7-3. Alors que Morgan ne parvenait pas à ses fins, Michael récidivait, soulevant l’enthousiasme du public : 10-3. Morgan ayant réussi ses deux jets, Richard poursuivait son effort : 12-5. Neal restait impliqué : 12-7. Michael en échec, Richard rattrapait l’affaire, avant de contrer son adversaire direct : 14-7. Comme Michael donnait des signes de fatigue, les visiteurs contre-attaquaient rapidement et Oliver montait au alley-oop : 14-9. Petr s’extrayait de la mêlée : 16-9. Morgan en difficulté, Perez lui venait en aide et braconnait le bonus : 16-12. Antoine et Richard permutaient avec Jonathan et Will. Petr en échec, Jonathan prenait le relais : 18-12. Oliver et Terry rivalisaient de maladresse. Perez demeurait actif : 18-14. Terry en délicatesse avec son tir, Shelton se montrait : 18-16. Valentin suppléait Terry. Dans la foulée, les Sarthois perdaient la possession et Oncel allait chercher leur cinquième faute pour un 2/2 égalisateur : 18 partout… Suite à une faute offensive de Valentin, le même Oncel donnait, pour la première fois, l’avantage aux siens : 18-20. Will combinait avec Petr pour rétablir la parité : : 20 partout… Atar s’étant attardé sur son double pas, les Tangos récupéraient la balle et Petr, bien démarqué, expédiait un missile salvateur : 23-20. Sur la ligne, Hazer se contentait d’un modeste 1/2 : 23-21. Valentin l’imitait, avant que Perez ne manque la toute dernière tentative : 24-21.
Après un début époustouflant du duo Michael / Richard, le second cinq n’avait pu contenir le retour de Banvit. Le MSB, pourtant, semblait motivé…


Les Turcs ayant laissé filer le cuir, Antoine effectuait une remise en jeu douteuse qui gâchait l’avantage acquis. Hazer y allait de bon cœur : 24-23. Antoine contré, Valentin arrangeait le coup : 26-23. Le jeune Hazer attirait l’attention : 26-25. Richard relayait Petr et s’illustrait sans tarder : 28-25. Shelton restait concentré : 28-27. Cependant, Richard, bien campé derrière l’arc, envoyait un missile, très applaudi : 31-27. Perez faisait de la résistance : 31-29. Richard en échec, Will neutralisait l’attaque adverse. Shelton forçait son tir, tandis qu’Antoine ajoutait un trois-points : 34-29. Le coach de Banvit stoppait la rencontre. Perez en faisait un peu trop. Richard glissait la balle à Will : 36-29. Face au pressing manceau, Banvit cafouillait, mais le cercle refusait un bon tir de Richard. Si les Turcs perdaient encore la possession, Valentin, parti à l’abordage côté droit, se dribblait dans les tibias. Hazer se voyait trop beau. Terry et Michael remplaçaient Valentin et Jonathan. Terry, d’ailleurs, se faisait aussitôt déposséder du ballon. Petr suppléait Richard, sanctionné sur une faute plus que contestable. Neal en échec, Antoine grappillait deux points : 38-29. Shelton allait chercher le panier plus la faute : 38-32 ! En deux temps, Petr imposait ses centimètres : 40-32. Hazer ne baissait pas les bras : 40-34. Will victime d’une fautte, Antoine manquait son tir. Terry s’emparait du rebond, sans que Michael parvienne à le changer en points. Antoine perdait le ballon et Shelton ne se faisait pas prier : 40-36. Petr sanctionné pour une faute offensive, Hazer ratait sa cible. Petr claquait une balle d’Antoine qui tournoyait sur l’arceau : 42-36. Nouveau temps mort pour Banvit. Valentin relayait Petr. Neal en échec, Shelton allumait une mèche : 42-39. Antoine à la peine, Michael ratissait deux jets, vite transformés : 44-39. Perez, pugnace, allait chercher le panier & one : 44-42. Terry manquait son ultime tentative.
Portés par Richard (déjà 15 d’éval), les Manceaux, dominateurs au rebond (23 vs 9) auraient mérité mieux que ces deux petits points d’avance et la perte du quart temps (Q2 : 20-21), mais le diable se niche dans les détails (9 balles perdues) et les Turcs se montraient plus adroits (46% vs 55%). Il convenait de rester mobilisé…


Suite à une énorme pression défensive, Terry interceptait le cuir que Will ressortait pour un triple impeccable de Jonathan : 47-42. Shelton répondait à deux points : 47-44. Will en échec, les visiteurs se précipitaient. Richard manquait un tir lointain. Morgan sortait de l’ombre : 47-46. Will égarait le ballon, sans conséquence puisque Perez ne réglait pas bien la mire. En confiance, Jonathan envoyait du lourd : 50-46. Richard écopait de sa troisième faute. Neal en échec, Terry trouvait Michael pour un nouveau majoré : 53-46 ! Grâce à une interception de Terry, Michael allait déposer un flotteur : 55-46. Shelton puis Hazer à la peine, Petr relayait Will. Richard glissait un ballon à Michael qui se faufilait backdoor, mais les hommes en gris estimaient qu’un de ses orteils avait franchi la ligne de fond… Le public manifestait son mécontentement, d’autant qu’Oliver exploitait la situation et passait un majoré : 55-49. Après un airball de Richard, en fin de possession, Hazer ratait sa tentative. Michael trouvait Terry, bien démarqué, pour un trois-points bien dosé : 58-49. Ahmet Gürgen arrêtait la partie. Morgan relançait les siens : 58-51. Petr sortait l’obusier : 61-51. Après une interception de Terry, Michael, puis Petr gaspillaient des cartouches. Après arbitrage vidéo, Michael héritait d’une antisportive. Perez à 1/2, Shelton en échec, les conséquences demeuraient minimes : 61-52. Au buzzer, Michael ratissait un panier supplémentaire : 63-52. Le tandem Hazer / Morgan n’y arrivant plus, Jonathan reprenait son festival de trois-points : 66-52. Perez limitait la casse aux lancers : 66-54. Will en difficulté, Shelton écopait d’une faute offensive. Terry en échec, Petr était impunément bousculé, mais Oncel expédiait un horrible pavé. Terry se voyait refuser un dernier panier, après contrôle vidéo.
Jonathan et Petr jouant les artilleurs de service avec une adresse des grands soirs, les Tangos avaient pris leurs distances (Q3 : 22-12). Il leur fallait pourtant rester concentrés…


D’entrée, le Mans perdait le ballon, mais Perez ne parvenait pas à en tirer avantage. Antoine remplaçait Jonathan. Terry en échec, tout comme Oliver, Michael était victime d’une vilaine faute, mais les arbitres n’accordaient pas l’antisportive. Will en manque d’adresse, Neal se montrait : 66-56. Michael servait Petr sur un plateau pour un triple supplémentaire : 69-56. Antarès jubilait. Neal poursuivait son effort : 69-58. Michael en échec, Valentin et Richard remplaçaient Terry et Petr. Morgan lâchait un jet en route : 69-59. Valentin à la peine, Richard contrait Hazer. Malheureux, Valentin voyait son rainbow shot ressortir du cercle. Jonathan suppléait Michael. Neal serrait les dents : 69-61. Jonathan en échec, Oliver passait deux lancers : 69-63. Banvit relevait la tête… Valentin et Antoine multipliaient les mauvais choix. Par chance, Oncel n’était pas plus inspiré et Richard rassurait tout le monde : 71-63. Oncel à la peine, Will manquait deux jets consécutifs. Michael renvoyait Valentin sur le banc. Oliver confondait vitesse et précipitation, tandis qu’Antoine servait Michael pour un triple bien senti : 74-63. À 3’05” de la fin, Gürgen rappelait ses troupes. Will ayant bâché Oliver, Richard mettait de l’argent au coffre : 76-63. Suite à un tir hasardeux de Hazer, Jonathan, en embuscade sur le côté, passait un drop shot de bon aloi : 78-63. Nouveau temps mort turc, à 1’52”, cette fois… Après une faute inutile d’Antoine, Neal s’appliquait, à 2/2 : 78-65. Idéalement servi par Michael, Antoine se rattrapait avec un joli coup de griffe derrière l’arc : 81-65. Hazer claquait un ballon de Shelton qui hésitait sur la marche à suivre : 81-67. Les Manceaux se prenaient les pieds dans le tapis, si bien que Hazer réduisait l’écart : 81-69. Antoine, à 0/2 sur la ligne, se rachetait en subtilisant la balle, vite transmise à Jonathan qui obtenait même le & one, sans parvenir à le convertir : 83-69. Perez donnait des signes de fatigue, contrairement à Shelton, venu en soutien : 83-71. Après deux jets impeccables de Michael, les Turcs acceptaient leur défaite : 85-71.


Sur la lancée du troisième quart temps, avec une belle adresse derrière l’arc (42% sur l’ensemble du match), les Tangos avaient conservé leur avantage (Q4 : 19-17), préservant ainsi leurs dernières chances de qualification en BCL. Si le MVP de la soirée est assurément Michael (22 pts/6 rbds/6 pds pour 23 d’éval), Richard (15/7/2/22), au four et au moulin (un +/- à 22 !), Petr (15/7/1/19), étonnant derrière l’arc, et Jonathan (15/2/3/17), étincelant dans le troisième round, ne sont pas loin derrière. Plus en retrait à la marque, Will (4/10/2/11) a régné sur la raquette, tandis que Terry (3/5/3/6), sans doute trop timide au shoot, multipliait les interceptions. Si Antoine (8/0/5/3), qui semble fatigué, marque nettement le pas, c’est surtout Valentin (3/1/1/-2), transparent des deux côtés du terrain, dont le cas devient préoccupant et qui doit retrouver son efficacité dijonnaise. Pourquoi pas à Chalon-sur-Saône, samedi prochain, où le MSB disputera une rencontre décisive dans la perspective d’un futur voyage chez Mickey… Allez Le Mans !