MSB-ORLÉANS (Saison 2020-2021)

Après une série de défaites, toutes au terme de rencontres frustrantes, toutes disputées avec un effectif professionnel souvent réduit de moitié, le MSB revenait à domicile, devant un public encore limité, lui aussi, par la jauge sanitaire, mais prêt à le soutenir jusqu’au bout. Éliminé avec les honneurs dans sa tentative pour participer aux jeux olympiques en 3/3, Antoine effectuait son retour. Cependant, l’infirmerie restait pleine à craquer : si Darell et Scott étaient en tenue, les deux Kenny étaient annoncés positifs à la Covid-19 ! Ovie et Kaja pointaient toujours aux abonnés absents. Quant à Alain et à Iggy, il était quasiment acquis qu’ils ne reverraient plus les parquets cette saison. Comment, dans ces conditions, battre Orléans, une des meilleures attaques de Jeep Elite, à la lutte pour la septième place…

                               

Les Manceaux s’emparaient du cuir sur l’entre-deux et Terry ouvrait les hostilités : 2-0. Oniangue, puis Vitto manquaient leurs tentatives respectives. Moneke égalisait. Valentin s’offrait un 2 + 1 : 5-2. Castano s’avançait pour passer un savon à Lee. Morris à la peine, Hugo se mettait en évidence sur un petit jump shot : 7-2. Oniangue et Lee en échec, Hugo se faisait sèchement contrer. Moneke transformait deux jets : 7-4. Terry, en échec, le ballon restait manceau, mais Valentin ne faisait pas mieux. Fischer, sur la ligne, s’appliquait : 7-6. Williams s’imposait dans la raquette : 9-6. Oniangue plantait le premier triple de la rencontre : 9 partout. Valentin relançait les siens : 11-9. Fischer et Williams en difficulté, les visiteurs égaraient la balle, sans que Williams se montre plus inspiré. Darell le remplaçait, Scott, très applaudi, relayait Hugo. Si Terry transformait ses deux lancers, Fischer, un peu négligé par la défense, allait à la pêche au majoré : 13-12. Vitto contré, Fischer en échec, Valentin dégainait à trois points, sur un catch & shoot ultra rapide, mais Lee ripostait sur le même ton : 16-15. Scott entrait ses deux jets : 18-15. Moneke coinçait le cuir entre la planche et le cercle, avant de s’élever pour un alley-oop offert par Lee, la règle de l’alternance ayant permis aux deux complices de récupérer la possession : 18-17. Darell, sur la ligne, s’appliquait : 20-17. Lee en échec, Vitto devait s’y reprendre à deux fois pour marquer : 22-17. Le duo Lee / Moneke récidivait en alley-oop : 22-19. Darell, visiblement diminué, se faisait siffler un marcher. Williams suppléait Vitto et Antoine Valentin. Ulmer, maladroit, Lee rattrapait l’affaire : 22-21. Malgré les efforts de Scott, de Sane, puis d’Antoine, le score en restait là.
Si le MSB faisait l’essentiel du jeu, Lee donnait le tournis à la défense sarthoise.



Williams n’étant pas parvenu à se resituer sous le panneau, Ulmer expédiait un missile et l’OLB prenait les devants : 22-24. Valentin relayait Antoine et Vitto Darell. Mutuale à 0/2, Scott égalisait. Si Sane sortait l’obusier, Valentin n’était pas en reste : 27 partout. Terry remplaçait Hugo. Sane, puis Scott en échec, les Orléanais, de retour en zone, rendaient la possession. Williams redonnait l’avantage aux Manceaux : 29-27. Échec de Sane, raffut de Morris sur Terry, marcher de Valentin, le jeu devenait plus décousu, mais Lee, impérial, gardait le cap, avec un majoré qui venait brûler le filet : 29-30. Hugo relayait Scott, à l’évidence toujours en délicatesse avec son poignet. Le cercle, peu complaisant, rejetait un tir lointain de Valentin, mais les Orléanais cafouillaient et, sur une extra passe de Terry, Williams allumait une mèche qui ravissait le public : 32-30. En pénétration, Lee passait la défense en revue : 32 partout. Bousculé, Vitto laissait un lancer en route : 33-32. Castano rappelait ses troupes. Lee avait un coup de mou et gaspillait deux lancers consécutifs. Terry en profitait : 35-32. Valentin coupait une ligne de passe, mais ne voyait pas Lee arriver dans son dos : 35-34. En trois temps, Valentin lavait l’affront : 37-34. Cependant Lee demeurait intraitable derrière l’arc : 37 partout. Les décisions arbitrales ne favorisaient guère les Manceaux, à l’image de cette faute offensive imputée à Vitto. Sane n’en tirait pourtant aucun avantage. Une algarade assez vive opposait alors Williams à Moneke. Les deux hommes écopaient tous deux d’une faute technique. Les esprits s’échauffaient… Après un temps mort, Moneke transformait ses deux jets : 37-39. Hugo remettait les deux équipes à égalité. Oniangue faisait un pas de trop, mais, suite à une passe ratée du MSB, il se rachetait en expédiant un trois-points : 39-42. Williams recollait aussitôt : 41-42. Lee à 1/2, Scott à 2/2, la parité était rétablie à 43 partout. Castano prenait un temps mort. Darell suppléait Valentin et Antoine Hugo. Dans les dernières secondes, toutefois, Lee se jouait d’Antoine, nettement émoussé : 43-45. Comme les joueurs se dirigeaient vers les vestiaires, Moneke provoquait le capitaine manceau qui réagissait avec vivacité. Les arbitres infligeaient à nouveau deux techniques, ce qui valait disqualifiante pour l’homme aux lunettes, manifestement adepte du trash talking…
Vaillants, mais diminués, les Sarthois tiraient la langue (Q2 : 21-24). L’expulsion de Moneke pouvait peut-être les aider…

Fischer à la dérive, Vitto plantait un triple, sur une belle passe en retrait de Valentin : 46-45. Suite à un contre de Terry sur Lee, Valentin enchaînait à deux points : 48-45. Oniangue ayant forcé son tir, Valentin gratifiait Williams d’une offrande : 50-45. Lee ne retrouvait plus le bon tempo. Vitto poursuivait son chantier : 52-45. Castano interrompait la série (9-0) pour rameuter ses troupes. Sur la remise en jeu, Vitto coupait une ligne de passe et Williams concluait dans la peinture : 54-45. Dans les tribunes, tout le monde se prenait à y croire. Sane sonnait le réveil adverse avec un majoré bien tendu : 54-48. Vitto écopait d’une faute offensive plutôt sévère. Morris pointait le bout de son nez : 54-50. Le belle avance du MSB fondait. Valentin contré, Terry cédait sa place à Antoine. Morris ratait la passe de deux. Williams redonnait de l’air aux Tangos : 56-50. Fischer en échec, l’OLB interrompait la remontée du ballon, mais Morris était sanctionné pour un marcher. Valentin en échec, Lee contré par Vitto, Williams égarait la balle. Sur un lay up de Lee, Fischer enfonçait le couvercle : 56-52. Vitto répondait, dans le petit périmètre, avant de permuter avec Darell : 58-52. Fischer manquait un lancer : 58-53. Darell, pas du tout en rythme, héritait d’une offensive, sa troisième faute. Lee enfonçait le clou sur un panier & one : 58-56. L’OLB revenait souffler sur la nuque du MSB. Scott relayait Williams. Darell tentait sa chance de loin, sans succès. Sane lui faisait la leçon : 58-59 ! Le petit matelas des Sarthois était réduit à néant. Elric s’efforçait de rasséréner ses joueurs. hélas, Valentin, parti à l’aventure, égarait le cuir et Lee, à neuf mètres, décochait une flèche : 58-62. Scott, trahi par son poignet, Sane, en confiance derrière l’arc, assommait les Manceaux : 58-65 ! Antoine et Darell cédait la place à Terry et à Williams, qui manquait de lucidité dans la raquette. Seul dans le coin du terrain, Sane punissait la défense : 58-68. Après un marcher de Williams, sans doute fatigué, Ulmer se heurtait à l’arceau. Valentin réagissait, interrompant un 0-16 en cours : 60-68. Sans pitié, Lee défiait les lois de la balistique : 60-71. Sur les rotules, les défenseurs du MSB semblaient hagards.
Après avoir pris l’ascendant au début de quart temps, les Tangos avaient été noyés sous une véritable pluie de tirs primés (Q3 : 17-26). Auraient-ils les ressources pour surnager ?


Si Scott ne trouvait pas la bonne distance, Williams, au rebond, obtenait deux jets : 62-71. Héroïques, les Manceaux poussaient leurs adversaires au bout des 24 secondes. Williams poursuivait sur sa lancée : 64-71. Fischer se montrant maladroit, Scott renaissait de ses cendres pour un superbe rainbow shot du meilleur effet : 67-71. Furieux, Castano houspillait ses garçons. Vitto remplaçait Hugo. Les encouragements fusaient, vite éteints par un triple d’Oniangue : 67-74. Valentin s’emmêlait dans son mouvement en pivot. Fischer en échec, Terry, en deux temps, maintenait la pression : 69-74. Ulmer participait à la fête : 69-76. Terry, bien campé sur ses appuis, expédiait un majoré : 72-76 ! Le MSB relevait fièrement la tête… Fischer gaspillait des munitions, mais Williams ratait un tir facile et Oniangue téléguidait un missile longue distance : 72-79. La gamelle de Vitto n’arrangeait rien. Mutuale passait un lay up : 72-81. Scott se faisait dérober le cuir. Mutuale doublait la mise : 72-83. L’acide lactique brûlait les jambes. Pourtant, Valentin cavalait en tous sens et s’offrait un panier garni : 75-83. Dans la raquette, Fischer allait à la pêche : 75-85. À son tour, Terry arrachait un 2 + 1 : 78-85. Mutuale se montrait trop gourmand, mais les hommes en gris infligeaient une faute offensive à Scott. Toujours chaud, Oniangue se chargeait de l’estocade : 78-88. Alors que le point average était en passe d’être perdu, Scott grattait deux lancers : 80-88. Lee sécurisait les comptes : 80-90. Valentin dépossédé du ballon, Lee se révélait faillible. Terry à 2/2, les Tangos récupéraient la possession, de haute lutte, pour un 2/2 de Vitto : 84-90. Dans les travées, tout le monde s’époumonait, d’autant que Sane venait de se faire siffler un marcher. Si Williams gâchait deux points faciles, Lee n’était plus en réussite. Dans un magnifique sursaut d’orgueil, Valentin envoyait le ballon caresser le filet : 87-90 ! Plus qu’une possession de retard… À 20”9 du buzzer, Oniangue se contentait d’un modeste 1/2 sur la ligne : 87-91. Hélas, la balle revenait aux visiteurs et Sane, envoyé sur la ligne, faisait le job : 87-93. Pour l’honneur, Williams tentait un dernier triple, sans réussite.