MSB-VIRTUS BOLOGNE (1/8e de finale de BCL 2018-2019)

Pour les Manceaux privés de la Leaders Cup, remportée par la SIG, la reprise a été difficile : si l’équipe n’a cédé que pour un petit panier au Rhénus contre des Strasbourgeois bien affûtés, plusieurs joueurs affichaient tout de même des statistiques faméliques… Un accident de parcours ? C’était en tous cas ce que chacun espérait : disputer un huitième de finale de BCL contre un grand d’Europe, ce n’est pas si fréquent et il allait falloir se montrer à la hauteur de l’enjeu. La Virtus Bologne n’avait qu’à bien se tenir !

                                 

Les Italiens menaient le premier assaut par Moreira, sans réussite. Will ayant perdu la possession, Aradori tentait sa chance, en vain. Le cercle repoussait un tir de Michael, mais Cam était présent au rebond et, finalement, Will ouvrait la marque : 2-0. Punter, Cam et Mbaye se montraient maladroits, le troisième signant même un vilain airball. Moreira, cependant, obtenait la panier & one, avant de gaspiller son bonus : 2 partout… Kendrick servait Will pour reprendre l’avantage : 4-2. Sur la ligne, Punter pointait à 1/2 : 4-3. Valentin en échec, Will ratissait le ballon et Cam donnait un peu d’air aux siens : 6-3. En plantant un triple, Taylor rétablissait rapidement la parité : 6 partout ! Les Sarthois ayant perdu le cuir, Mbaye sanctionnait un repli défensif trop lent : 6-9. Cam à la peine derrière le cercle, Valentin, très actif depuis le début, prenait le rebond, ressortait de la raquette et expédiait un missile : 9 partout ! Sur un ballon volé par Will, Kendrick doublait la mise : 12-9. Mbaye tentait la riposte, mais son tir déviait. Kendrick en faisait un peu trop, si bien que Mbaye, sans se décourager, pouvait égaliser en plantant un nouveau majoré : 12 partout. Kendrick allait chercher des points dans la peinture : 14-12. Hélas, Aradori braconnait un 2 + 1 et Bologne reprenait le dessus : 14-15. Richard, Terry et Antoine remplaçaient Will, Valentin et Michael. Si Terry manquait sa tentative, Antoine veillait au rebond et Richard se jouait aussitôt de la défense adverse : 16-15. Cependant, Kravic n’entendait pas se laisser faire : 16-17. Kendrick sortait l’obusier : 19-17. Chalmers se faufilait et grattait le lancer bonus, sans le transformer : 19 partout. Suite à une faute de Terry, Chalmers revenait à l’assaut, mais c’était encore Mbaye qui tirait les marrons du feu, avec un trois-points douloureux : 19-22. Sur un joli mouvement, Richard déposait un lay up : 21-22. Martin entrait dans la danse : 21-24. Cette fois, Richard ne trouvait pas la faille. Cournooh, Kendrick, Chalmers, puis Antoine et Chalmers butaient sur les défenses et le score demeurait donc inchangé jusqu’à la fin du quart temps.
Le jeu était plutôt rapide. Bologne procédait surtout en un contre un. Kendrick pour les Tangos, Mbaye, côté italien, attiraient la lumière.


Jonathan et Petr relayaient Terry et Cameron. Si Richard (+ 2) faisait admirer sa technique, Kravic (+ 2) n’était pas en reste : 23-26. Petr (+ 2) réduisait l’écart, mais Kravic ne lâchait rien : 25-28. Jonathan combinait à merveille avec Richard, en pick’n’roll, pour un superbe dunk à une main : 27-28. Si Cournooh gâchait des munitions, Jonathan se faisait dérober la balle. Martin et Antoine en échec, Kravic poursuivait son chantier : 27-30. Richard ratait un jump shot, mais Cournooh manquait sa relance. Jonathan ayant expédié le cuir dans le public, Martin appuyait sur l’accélérateur : 27-32. Pugnace, Valentin plaçait un triple fort bienvenu à ce moment difficile de la rencontre : 30-32. Punter en échec, Jonathan cafouillait complètement sur sa tentative lointaine. Balde Rossi en profitait : 30-34. Antoine se faisait déposséder du ballon. Will suppléait Richard, Michael Jonathan et Kendrick Antoine, un peu K.O. après un choc avec l’un des arbitres. Taylor apportait sa vitesse : 30-36. Coach Bart rappelait ses hommes. Valentin, Aradori, puis Will en échec, les Manceaux se repliaient. Mécontent de lui, Will arrachait le cuir, mais Valentin, parti à l’aventure, le rendait aux Bolonais. Punter, Michael, puis à nouveau Punter bombardaient les cercles, sans aucun effet. Kendrick se démenait : 32-36. Aradori ayant vu son tir lointain dévier, Valentin galopait jusqu’au cercle : 34-36. Sacripanti interrompait la partie. Cameron remplaçait Petr. Suite à une interception de Cam, Valentin égalisait à 36 partout. Antarès applaudissait son champion, mais Michael écopait de sa troisème faute et offrait du même coup deux lancers à Chalmers : 36-38. Jonathan prenait la place de son coéquipier. Intenable, Valentin plaçait un jump shot égalisateur : 38 partout. Aradori, à l’expérience, répondait par un lay up : 38-40. Will manquait un tir facile, Valentin ne faisait pas mieux, mais l’ultime tentative de Chalmers, derrière l’arc, ne parvenait pas non plus au but.
Malgré les exploits de Valentin, le MSB abordait la seconde mi-temps avec un modeste débours (Q2 : 17-16)… À l’évaluation (44 vs 46) comme à l’adresse (47% vs 52%), les Manceaux étaient légèrement dominés.



Antoine ayant relayé Jonathan et Petr Cameron, le match pouvait reprendre. Mbaye et Will se heurtaient à des défenses remotivées. Taylor zigzaguait jusqu’au cercle : 38-42. Cam ratait un lay up et Punter un tir lointain. Antoine ayant égaré le cuir, Punter se glissait dans un trou de souris : 38-44. Cam répliquait aussitôt : 40-44. Taylor se multipliait : 40-46. Sur la ligne, Will grillait deux cartouches pour rien, au grand dam du public. Taylor, à 2/2, lui donnait la leçon : 40-48. Kendrick à la peine, Cam s’emparait du rebond, mais écopait ensuite d’une faute offensive. Taylor et Antoine en échec, Cam insistait : 42-48. Martin creusait l’écart : 42-50. Depuis un moment, les coups de sifflet pleuvaient sur le MSB et Antarès grondait. Martin et Kendrick en échec, Valentin allait chercher des points dans la raquette, face au panneau. 44-50. Mbaye et Will cherchaient un second souffle. Si Taylor (+ 2) restait redoutable, Valentin accumulait les prouesses (2 + 1) : 47-52. Martin en échec, Richard remplaçait Will. Cam se faisait dérober le cuir. À 1/2, Chalmers laissait un lancer en route : 47-53. Bologne récupérait le rebond offensif, sans que Kravic parvienne à convertir la possession. Déchaîné, Valentin allait, une fois de plus, provoquer la faute, pour un second panier garni à la suite : 50-53. Aradori neutralisé, Kendrick braconnait deux jets, à 1/2, mais captait le rebond et ajoutait un panier égalisateur : 53 partout… Aradori, au métier, obtenait deux lancers : 53-55. Valentin donnait des signes de fatigue. Jonathan suppléait Antoine. Sur la ligne, Mbaye se contentait de 50% : 53-56. Sur une passe géniale de Richard, Valentin retrouvait le chemin du panier : 55-56. Kravic réagissait à sa manière : 55-58. Richard en échec, Kravic tirait deux lancers francs à une main, avec un résultat mitigé : 55-59. Terry remplaçait Valentin. Jonathan en échec, Cournooh glissait le talon hors du terrain. Le dernier panier de Kendrick était jugé hors délai…
Au courage, les Tangos étaient revenus à égalité, grâce à la vista de Valentin, mais ils ne parvenaient pas à prendre les devants (Q3 : 17-19). Le suspens demeurait entier.


Cam en échec, Richard s’imposait au rebond, mais Kendrick manquait son shoot. Richard dominait encore la raquette, sans parvenir à scorer. Chalmers provoquait une faute et s’appliquait : 55-61. Cam résistait à son vis à vis : 57-61. Après une interception de Richard, l’ailier fort du Mans doublait la mise : 59-61. Aradori en échec, Cam manquait un tir lointain. Michael relayait Kendrick. Kravic, Michael puis Richard se montraient maladroits. Sacripanti prenait un temps mort. Richard et Mbaye à la peine, Michael ratait complètement sa passe vers Cam. Un 2 + 1 d’Aradori enfonçait le couteau dans la plaie : 59-64. Richard permutait avec Will qui se présentait bientôt sur la ligne pour un 2/2 rarissime, après une antisportive d’Aradori : 61-64. Victime de Moreira, Will obtenait deux jets supplémentaires, pour un navrant 0/2. Aradori en échec, il fallait un bref conciliabule entre les arbitres pour que la possession soit rendue au MSB. Coach Éric posait un temps mort. En échec, Jonathan cédait sa place à Kendrick qui obtenait deux jets, vite transformés : 63-64. Les Italiens étaient désormais dans la pénalité et Mbaye ne retrouvait pas son adresse du début de match. Sur un triple parfait de Kendrick, les Manceaux passaient enfin devant leurs adversaires : 66-64. Antarès était debout et donnait de la voix. Sacripanti rassemblait ses troupes. Un 2 + 1 de Mbaye relançait Bologne : 66-67. Valentin suppléait Terry. Kendrick, Punter, puis Michael en échec, Moreira dominait Will : 66-69. Après un temps mort de coach Éric, Will cafouillait dans la raquette, puis offrait deux lancers à Moreira, heureusement sans conséquences (0/2). Sur l’action suivante, Will, bien servi par Michael, réagissait enfin : 68-69. Punter, qui avait encore des jambes, ramenait un 2 + 1 d’une incursion dans la raquette : 68-72. Sur un caviar de Kendrick, Valentin plaçait un missile : 71-72. Antarès y croyait ! Antoine relayait Michael. Taylor en échec, Cameron écopait d’une faute offensive qui soulevait l’indignation générale. Si Moreira et Will se disputaient l’oscar de la maladresse, Kendrick arrachait le ballon et prenait sa chance de loin. Bousculé par Punter, il mettait les choses au point avec un impeccable 3/3 : 74-72. Plus que 22”4… Si Punter tentait le triple assassin, Moreira, au rebond, signait la claquette égalisatrice au nez et à la barbe de Will : 74 partout ! Coach Bart réunissait ses joueurs pour tenter l’impossible : il restait 1”5 à la montre… Kendrick endossait la responsabilité de l’ultime tentative, sans succès.


Les matches nuls étant autorisés à ce stade de la compétition, le public se retirait un peu frustré. Malgré un très beau finale (Q4 : 19-15), les Tangos n’ont pas réussi à s’imposer et ils devront donc aller relever un immense défi en terre italienne. Valentin (25 pts/8 rbds/1 pd pour 28 d’éval), auteur d’un match plein, et Kendrick (21/5/4/19), pour sa première rencontre à Antarès, auront été les meilleurs Manceaux, avec Cameron (10/9/0/10), toujours précieux. Si Will (8/7/0/7 en 24’ à peu près) n’a pas démérité, beaucoup de supporters dans les travées déploraient une fois de plus la sous-utilisation de Richard (8/1/1/4 en 16’ environ), dont l’adresse et la science du jeu mériteraient plus de considération. La disparition de Petr (2/3/0/5), cantonné sur le banc en deuxième mi-temps, demeure un mystère : blessure ou punition ? Quant à Terry (0/2/0/1), toujours diminué après ses blessures, il a erré sur le parquet comme un fantôme. Enfin, sauf à avoir peur des mots, il faut bien avouer que les meneurs de l’équipe étaient ce soir aux abonnés absents, qu’il s’agisse de Michael (0/2/2/0), jamais été dans le bon tempo, de Jonathan (0/1/1/-2), totalement dépourvu d’inspiration, ou encore d’Antoine (0/2/2/-1), qui a peut-être un peu trop fêté la récente prolongation de son contrat. À moins de vouloir s’exposer à une sévère déconvenue dimanche, il va donc falloir se remobiliser de toute urgence pour affronter l’ASVEL, leader de Jeep Elite, dimanche prochain… Tous à Antarès !