Après sa superbe victoire contre Paris, en pleine trêve des confiseurs, le MSB disputait ce soir un
match de seizièmes de finale de Coupe de France contre une équipe de Pau qu’il avait, certes, déjà dominée chez elle, mais qui s’était trouvée considérablement renouvelée depuis qu’un certain
Laurent Vila en était devenu le patron : l‘arrivée de
Claude Marquis et, surtout, celle de l’ancienne gâchette de Novo Mesto,
Allan Ray, avaient considérablement modifié la donne !
Du côté manceau, Nobel parti vers d’autres cieux, on enregistrait les retours d’Antoine et d’Alain que JD allait devoir réintégrer au mieux dans ses systèmes !
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Alain et Antoine de retour, enfin...
Le Cinq de départ, dont JP était, comme contre le P.-L., exclu au profit de Travon, perdait l’engagement et, d’entrée de jeu,
Ray dégainait derrière l’arc : 0-3 ! Alex en échec, la balle était récupérée par Taylor, puis perdue par Charles. Taylor, puis Alex signaient leur première faute et, après une tentative manquée de Gipson, Elonu se présentait sur la ligne des lancers :
0-5.
Taylor repérait Charles sous les panneaux pour un dunk de toute beauté : 2-5. Gipson (+2) relançait aussitôt son équipe : 2-7. Si Taylor et le même Gipson manquaient tour à tour la mire, Charles se montrait de nouveau à son avantage en provoquant même la faute de Ray. Hélas, il laissait son bonus en route : 4-7. Marcellus s’emparait pourtant du rebond offensif, de sorte qu’Alex, bien servi par Taylor, pouvait en profiter : 6-7. Une interception d’Alex et Charles offrait à Travon l’opportunité de donner, pour la première fois, l’avantage aux Manceaux :
8-7 ! Maravic, en vieux briscard, douchait l’enthousiasme des Félins en arrosant à trois points : 8-10. Un échec de Marcellus plus tard et c’était le tour de Ray, par-dessus la tête de Taylor, de tempérer le moral des supporters : 8-13. Alex n’ayant pas régler ses problèmes d’adresse pendant les fêtes, Pau repartait à l’assaut, mais Travon subtilisait le ballon et Marcellus montait au dunk : 10-13. Comme Alex écopait de sa deuxième faute, JD envoyait du sang neuf et Antoine et JP prenait le relais de Marcellus et de Travon. Malgré une défense resserrée,
Maravic, au buzzer, trouvait la faille et, une perte de balle plus tard, Ray, bien aidé par l’arceau, dégainait de nouveau à trois points…
À 10-18, le public commençait à se faire du souci, d’autant que JP se faisait voler la balle ! Par chance, Marquis ayant commis une faute d’attaque, le MSB récupérait la possession et, R. Lesca envoyait Charles, à 50% seulement, sur la ligne : 11-18. Rien n’était facile : à la seconde faute d’attaque consécutive de Marquis répondait un tir manqué de Charles.
La mitRAYette, heureusement, s’enRAYait et Taylor délivrait un caviar à JP : 13-18. Si Maravic ne trouvait pas la bonne distance, JP se faisait une nouvelle fois confisquer le ballon et Taylor, victime de sa deuxième faute, cédait sa place à Henri. Gipson à 100% aux lancers, Antoine en échec, il fallait une interception de Henri pour voir JP tenter d’imiter le meneur adverse... Le capitaine manceau ratait cependant un de ses jets et
le MSB perdait du terrain : 14-20. Suite à une faute d’attaque d’Elonu, Alain ne trouvait pas la bonne distance et Maravic faisait parler sa puissance : 14-22. Henri manquait sa cible, JP prenait le rebond, mais Antoine se faisait dérober la balle et le score en restait là !
Après un début hésitant et une belle remontée, les Manceaux, assommés par les tirs primés de Ray et par l’agressivité adverse, étaient retombés dans leurs travers : balles perdues et adresse insuffisante...[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Charles, très précieux tout au long du match...
Dès la reprise, Charles montrait la voie (+2), mais Rimac, un peu délaissé, se rappelait au bon souvenir de la défense mancelle : 16-25. Si Marcellus était en échec, Maravic bousculait tout le monde dans la raquette et rendait la possession.
Se faufilant entre deux adversaires, JP affichait ses intentions : 18-25. Ray, à 2/2 aux lancers, ne se déconcentrait pas pour autant : 18-27. Un petit lancer de JP ramenait le score à 19-25. Laurent Vila, très applaudi pendant la présentation, prenait un temps mort, après quoi Gipson et Morency manquaient consécutivement leurs coups. Une passe un peu téléguidée de Charles vers Antoine ayant été interceptée, Rimac ratait à son tour la mire, mais Var profitait du rebond offensif : 19-29.
L’affaire commençait à prendre une vilaine tournure : Marcellus, puis Antoine n’y arrivaient pas plus que Max avant eux, mais, par bonheur, Gipson envoyait la balle dans le public et JD décidait de renvoyer Taylor au combat.
Le chouchou d’Antarès suscitait rapidement les vivats en entrant un tir lointain qui apportait trois précieux points : 22-29. Rimac, Max, puis de nouveau Rimac et, enfin, Morency manquaient leurs tentatives respectives. Marcellus, bien placé, claquait habilement un tir de JP qui prenait une mauvaise trajectoire : 24-29.
Le vieux crocodile coupait ensuite une ligne de passe et Charles ramenait les siens à trois points de l’Élan : 26-29 ! Le Mans était dans une bonne dynamique (7-0) et Vila prenait un temps mort. Ni Ray, ni Taylor, ni Gipson, ni Elonu, après une perte de balle de JP, ne parvenaient à modifier le score.
Alex, en revanche, servait JP pour le 9-0 manceau : 28-29. Gipson, à 2/2 aux lancers, tentait d’endiguer le flot, mais Marcellus, à 2/2 lui aussi, répliquait sans délai : 30-31. Une faute d’attaque de Ray, un échec de Marcellus, un autre de Ray, les deux équipes fatiguées s’observaient.
Taylor, en stratège, choisissait ce moment crucial pour piquer une banderille : 33-31. Le MSB virait en tête ! Rimac égalisait aussitôt : 33 partout... Un orteil sur la ligne, Taylor enfonçait le clou : 35-33. Gipson, impeccable aux lancers, rétablissait la parité, mais
Charles, au buzzer, artillait à son tour et c’est sous les applaudissements que le MSB regagnait les vestiaires : 38-35.Après avoir compté jusqu’à dix points de retard, les Manceaux, bien emmenés par leur chef d’orchestre, Mr T., épaulé par Charles, JP et Marcellus, étaient enfin revenus dans la partie. Si la deuxième période se terminait sur un 24-13, le match n’était pas joué pour autant...[[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Marcellus : un exemple de régularité !
Conscient de l’enjeu, JD alignait son Cinq de départ. La période débutait sur de bons auspices, puisque Ray se faisait siffler sa troisième faute. Charles, après un tir mal ajusté, se rattrapait en neutralisant Maravic et Taylor, à trois points, accentuait la pression : 41-35.
Ray, déRAYglé, déRAYait, tandis que Taylor poursuivait son festival en envoyant Travon au alley-oop : 43-35. Maravic, opiniâtre, entrait un panier, Alex, bousculé, se contentant d’un petit 50% aux lancers : 44-37. Pau jouait dur, accumulant des fautes : Elonu, puis Maravic en étaient déjà à leur troisième... Alex toujours en délicatesse au tir offrait à Gipson l’occasion de réduire l’écart : 44-39. Se muant en passeur, Alex servait Marcellus démarqué : 47-39. Morency, par deux fois, avec un échec de Travon dans l’intervalle, s’illustrait : 47-43. Sur une interception de Maravic, Ray ajoutait encore deux points : 47-45. Un flotteur manqué de Taylor, suivis d’échecs de Gipson et de Charles, et Maravic égalisait ! Après une faute d’attaque de Travon,
JD, contrarié, rappelait ses troupes. JP, pourtant, se faisait enrhumer par Marquis et
Pau reprenait la direction des opérations : 47-49 ! Le MSB restait sur un piteux 4-14... Après les échecs respectifs de Marcellus et de Gipson, Taylor continuait néanmoins à assurer le spectacle en envoyant Charles sur orbite sur un nouvel
alley-oop : 49 partout ! Ray, Taylor, Gipson, les héros étaient fatigués et c’était une nouvelle fois le pugnace Maravic, 2/2 aux lancers, qui relançait l’Élan : 49-51. Max, puis Alain n’ayant pas fait mieux que Marquis et Gipson,
Taylor éclaboussait une fois de plus le match de toute sa classe et faisait lever Antarès en expédiant des neuf mètres un rainbow shot somptueux : 52-51 ! À deux reprises, Pau cafouillait sans que ni Charles ni Alain ne parviennent à en tirer avantage.
Alors qu’il paraissait à l’abri, le MSB, peut-être un peu trop soucieux de faire le show, avait vu son avance fondre peu à peu et perdu le quart temps 14 à 16. Seul Taylor, étincelant, lui avait permis de conserver la pôle position...[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Un démarrage en douceur pour JP...
Une interception de Charles, qui lançait Taylor en contre-attaque et les Tangos donnaient le ton de la dernière période : 54-51. La défense, regroupée, emmenait ensuite son adversaire en fin de possession. Charles et Rimac en échec, Taylor enfilait ses lancers : 56-51. Rimac ne se montrant pas plus heureux que lors de l‘action précédente,
Taylor combinait astucieusement avec Alex : 58-51. Gipson intervenait (+2), mais
Taylor délivrait une énième passe décisive à JP : 60-53. Si Elonu se rappelait au bon souvenir du public, Maravic écopait de sa quatrième faute. À 2/2, Alain se faisait justice sans retard, avant de fêter son retour sur le parquet par un
contre magistral sur Gipson : 62-55. JP ayant manqué son bras roulé, Max se chargeait de la finition : 64-55.
Le MSB prenait ses aises, d’autant qu’Elonu héritait d’une faute d’attaque, sa quatrième. Tel est pris qui croyait prendre, Alain se faisait contrer et Taylor se voyait infliger par le corps arbitral une invraisemblable
antisportive ! Gipson s’étant appliqué(2/2), Ray se chargeait de rentabiliser cette séquence de jeu au maximum en défourRAYant à trois points : 64-60. Imperturbable, Taylor puisait dans ses ressources pour délivrer sous les yeux du public ravi une véritable offrande à Max, isolé sur le côté, le long de la ligne de fond : 67-60. Après un échec de Lesca et une faute d’attaque de Marcellus, Ray, gêné par Taylor, manquait son tir et, frustré, commettait sa quatrième faute. Alex et lui ratait ensuite leurs tentatives, mais Alex se rachetait en expédiant JP sur orbite : 69-60. Après un marcher d’Elonu, Vila prenait un temps mort, sans perturber Taylor qui s’entendait avec JP pour assommer les Béarnais : 71-60. Morency entrait ses lancers. Se succédaient alors des échecs de Charles, puis de Gipson. Les Palois étant dans la pénalité, Taylor poursuivait son sans faute sur la ligne : 73-62. Morency (+2) faisait de son mieux, mais Marcellus lui répondait aussitôt : 75-64. Morency, volontaire, retournait au charbon : 75-66. Ayant atteint son quota, Maravic regagnait son banc, après une faute sur Marcellus, très soigneux sur la ligne : 77-66. Charles interceptait le cuir, poussant Elonu à commettre sa dernière faute sur JP.
Les esprits s’échauffant, Pau se voyait infliger une technique. JP entrait d’abord sa première série, puis se contentait d’un jet sur deux : 80-66. Travon ayant laissé échapper le ballon, les Palois repartaient à l’attaque.
Taylor, toutefois, récupérait son bien et servait son compère Marcellus : 82-66. Cette fois, l’Élan était coupé... Malgré un dernier panier de Gipson, puis quatre points successifs de Marquis, après des tentatives avortées de Max et de Henri, le MSB l'emportait sans trop forcer :
82-72.En remportant la dernière période sur le score sans appel de 30 à 21, les Manceaux avaient assuré leur victoire.[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Mr T. : virevoltant, passeur, scoreur, impérial...
Face à des Palois vaillants mais limités dans leurs rotations, le MSB se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe de France. Avec un Taylor en mode MVP (20 pts, 2 rbds, 9 pds pour 29 d’éval), le MSB paraît décidément posséder l’arme fatale. Marcellus (15 pts, 6 rbds, 2 pds pour 17 d’éval) et JP (17 pts, 8 rbds, 1 pd pour 16 d’éval), mais aussi Charles (14 pts, 4 rbds, 1 pd pour 9 d’éval) et Alex (5 pts, 1 rbd, mais 6 pds pour 9 d’éval) auront apporté leur pierre à l’édifice. À noter le match très convenable de Max (5 pts, 5 rbds, 6 d’éval), très impliqué en défense.
Seul point noir à l’horizon avant le déplacement à Cholet, la réintégration d’Alain (2 pts, 1 rbd, 1 contre, pour 1 d’éval) et d’Antoine (1 rdd, -2 d’éval) ne semble pas si facile, d’autant que Travon (4 pts, 1 rbd, pour 2 d’éval) et Henri (1 pd, -2 d’éval), dont le temps de jeu diminue, ont eu plus de peine à se situer.