Juste une petite réflexion personnelle en passant :
Il y a un mois je mettais le trio LE MANS - CHOLET et ROANNE comme hyper favoris pour le titre.
Force est de constater qu'aujourd'hui je suis bien incapable de dire qui sera champion cette année.
CHOLET a été ultra-impressionnant pendant 8 matchs,
LE MANS pendant 13 matchs et maintenant, il y a un gros coup de mou.
NANCY semblait dominer ce championnat depuis octobre et s'est pris un mur début mars.
Villeurbanne semble bon gré mal gré être l'équipe la plus stable de ce championnat sans être forcément dominatrice.
Tout cela m'amène à penser plusieurs choses :
Le championnat est vraiment très homogène, plus personne ne domine comme à l'époque des PAU et LIMOGES.
Causes : Le fric, la loi BOSMAN puis le passage à 4 US par équipe.
Démonstration :
Tous les pays européens possèdent quasiment un quotat de joueurs US équivalent.
=> Emergence de nouveaux pays européen et mondiaux typés "basket"
=> Budgets conséquents émergents
=> Grosse concurrence entre les pays
=> Les meilleurs francais trouvent fortune à l'étranger
=> Solution : acheter des US car meilleur rapport qualité/prix qu'un francais de même niveau
=> Plus de demande US mais l'offre est la même
=> Augmentation des tarifs : Les équipes doivent acheter 4 US de bonne facture
=> Difficulté de séduction des clubs francais : taux d'imposition énorme
=> Les équipes tentent des coups : jamais des clubs francais ne pourront se vanter d'avoir 4 excellents US.
=> Francais moyens + qques excellents jeunes + BOSMAN + US : équipe francaise type
Voila ou se situe la différence par rapport à la dernière décennie.
Les équipes ultra-dominatrices l'étaient par leurs joueurs français.
La tendance est la même avec NANCY et LE MANS mais c'est noyé par le phénomène "KENO" US.
Le nivellement des budgets vers une moyenne à 4/5 millions d'euros fait que ce n'est plus un critère de succès, il y a maintenant un autre facteur, le facteur X qui est la chance.
La chance de recruter les bons US, les bons BOSMAN, de passer au travers des blessures.
Tout cela génère un phénomène appelé aux US "
momentum", c'est une période faste ou une équipe semble gonflée de confiance et de réussite.
Mais comment dire, c'est
du vent, de l'affect et plus une vérité d'une saison qui repose sur une domination basée sur le talent individuel et collectif d'une équipe.
Conclusion : Qui possèdera le fameux momentum en juin ?
DOUM
PS : scousi je divague, fatigué de ma semaine.